Forage géothermique à Marseille ; une charte de qualité
Pourquoi une charte ? Tout simplement pour préserver la ressource en eau :
En France, nous utilisons chaque année huit milliards de mètres cubes d’eau douce d’origine souterraine : consommation d’eau potable, irrigation, usage industriel… Cette eau est extraite des nappes souterraines par des forages. La nature ayant bien fait les choses, ces nappes forment de véritables réservoirs, le plus souvent protégés des pollutions de surface grâce aux rôles d’écrans et de filtres joués par les terrains. Elles fournissent 60% de l’eau potable que nous consommons. Mais tous les professionnels savent que l’accès à cette ressource privilégiée peut être un vecteur de pollution de ces nappes si les règles de l’art ne sont pas respectées à chaque étape de la réalisation d’un captage.
Pour réaliser des forages de qualité : un forage crée une liaison directe entre la surface et la nappe captée et augmente donc le risque d’introduction d’une eau polluée dans une nappe naturellement protégée. D’où le devoir de vigilance du chef d’entreprise pour la qualité de l’ouvrage et une vraie protection de la ressource en eau.
Connaître la nappe captée
Contrairement à de nombreux travaux de construction, l’ouvrage de captage est invisible et le foreur travaille donc « en aveugle ».
– Le sous-sol réserve bien des particularités et, malgré ses connaissances, le foreur doit faire preuve en permanence de maîtrise pour s’adapter à ces imprévus : effondrements, venues de sable, nappes captives, etc.
– L’ASEF regroupe les professionnels qui s’engagent à respecter la charte de qualité qu’ils ont signée.
– La législation permet de disposer de l’eau du sous-sol sans autorisation particulière jusqu’à un débit de 1 000m3 par an, hors des limites des périmètres de protection des captages d’eau publics.
– Les forages destinés à l’alimentation familiale peuvent être concernés par le règlement sanitaire départemental qui établit les règles de précautions et d’implantations.
– Renseignez-vous auprès de votre foreur ASEF qui vous conseillera sur la meilleure façon de faire, ainsi que sur la réglementation existante.
Le forage d’eau, plus qu’un simple trou
- Prétubage : il est obligatoire jusqu’au substratum avec un minimum de 4 mètres. Il peut être en acier ou PVC.
- Formation : le diamètre de foration doit être clairement annoncé sur le devis.
- Tubage : il sera de qualité alimentaire conforme aux normes ACS, le diamètre et l’épaisseur doivent être clairement annoncés sur le devis.
- Crépinage : dans la mesure où il est adapté à la formation et aux débits d’exploitation, il peut être de type artisanal ou industriel.
- Gravillonnage : il peut être proposé en gravier roulé siliceux, dans tous les cas, la granulométrie doit être adaptée à la géologie
- Cimentation : elle est obligatoire dans l’espace annulaire jusqu’à un terrain homogène.
- Développement – Pompage : s’il est nécessaire, il peut être proposé un test air lift ou pompage à titre onéreux, dans tous les cas le foreur doit indiquer au client le débit exploitable du forage au moment des travaux.
- Tête de forage : le forage doit être fermé par un bouchon provisoire et protégé pendant la durée des travaux.
- Nettoyage du chantier : le foreur ou l’installateur s’engage à ne pas laisser sur le chantier de détritus (cartons, emballages, caisses, bouteilles, etc.). Les cutting seront laissés sur place mais le foreur pourra proposer à son client leur enlèvement à titre onéreux.
Nos engagements pour vos travaux de forages et sondage en Bouches-du-Rhône
Bénéficiez de notre expérience et de notre savoir-faire en étude géologique. Que vous soyez dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse ou bien le Var, nous intervenons dans les plus brefs délais et toujours dans les règles de l’art pour toutes les prestations que nous fournissons.
Cette charte vous garantie ainsi une intervention totalement maîtrisée, évitant toute possibilité de pollution de la nappe phréatique.
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